L’agrandissement de maison consiste à étendre la surface de son logement et ainsi profiter d’un supplément d’espace. Cependant, ce type de projet ne peut se faire sans le consentement de l’administration. En effet, selon le type d’extension envisagé, il faudra obtenir un permis de construire ou une autorisation de travaux.
SOMMAIRE :
1) Qu’est-ce qu’un agrandissement ?
2) Pourquoi faire un agrandissement ?
3) Les différentes techniques d’agrandissement
4) Comment évaluer les possibilités d’agrandissement d’une maison ?
5) Quelles formalités pour mon projet d’agrandissement ?
6) Quel est le prix d’une extension de maison ?
Qu’est-ce qu’un agrandissement de maison ?
Les propriétaires se lancent régulièrement dans des travaux d’extension avec pour objectif de profiter d’une surface habitable plus étendue. En effet, il est possible d’agrandir sa maison de plusieurs mètres carrés selon le budget et la superficie du terrain. Les travaux d’agrandissement dépendent de nombreux critères. Plusieurs éléments participeront au choix du dispositif (véranda, surélévation, nouvelle pièce, etc.) :
- Agrandir sa maison pour créer une pièce à vivre, un garage ou un bureau
- Prévoir un emplacement à l’intérieur de la maison, à l’extérieur ou en surélévation
- Avoir un budget plus ou moins élevé
- Bénéficier de terrain disponible pour créer une nouvelle pièce.
Pourquoi faire un agrandissement de maison ?
Comme tout projet d’aménagement immobilier, des critères de choix entre en compte pour déterminer le type d’agrandissement à réaliser. Voici les facteurs à prendre en considération lors d’un agrandissement maison :
- Utilisation de l’agrandissement pour créer une pièce de vie, un garage, un bureau ou un studio
- Localisation de la nouvelle pièce à construire : intérieur ou extérieur de la maison, à l’étage
- Budget alloué à l’agrandissement de la maison
- Terrain disponible et construction pour accueillir la nouvelle construction.
Les différentes techniques d’agrandissement de maison
Plusieurs possibilités se présentent pour agrandir une maison :
La surélévation
Cette solution, idéale pour un petit terrain, consiste à élever l’ancienne habitation d’un ou plusieurs étages.
L’extension latérale
C’est la solution adéquate pour les terrains suffisamment spacieux. Elle permet de rajouter du volume à l’habitation avec, comme priorité, de créer ou modifier des ouvertures pour assurer la jonction et la luminosité des deux volumes.
L’excavation
Il s’agit de creuser dans les fondations d’une maison pour acquérir quelques dizaines de centimètres, pour rendre un sous-sol habitable. Cette technique, plus rare mais pas forcément plus compliquée, implique de prévoir une source de lumière naturelle, d’où sa réalisation pour des sous-sols semi enterrés, et de s’assurer qu’elle ne fragilise pas les fondations. Cette option nécessite d’avoir un terrain suffisamment grand.
Comment évaluer les possibilités d’agrandissement d’une maison ?
Un certain nombre de paramètres doivent être pris en compte avant de pouvoir démarrer les travaux d’extension d’une habitation, notamment afin de remplir toutes les obligations légales et formalités administratives nécessaires :
- Il importe de jeter un œil au plan local d’urbanisme disponible auprès des mairies de chaque commune. C’est un excellent moyen de connaître les règles concernant l’apparence de la façade, les hauteurs maximales autorisées, l’éloignement par rapport aux voies de circulation routière, ou encore le coefficient d’occupation du sol afin de déterminer dans quelle mesure il est possible d’agrandir la maison.
- Consulter les servitudes permet également d’entretenir de bonnes relations avec le voisinage. Ces règles définissent notamment une distance minimale d’1m90 entre l’extension de maison et le terrain du voisin si la vue est directe. Cette distance descend à 60 cm dans le cas d’une vue indirecte.
- Déterminez la surface dont vous aurez besoin. En-dessous de 5m², il n’est pas nécessaire de réaliser la moindre formalité administrative. Entre 5 et 40m², vous devez effectuer une déclaration préalable de travaux, et au-delà de cette limite, comme mentionné plus haut, une demande de permis de construire devient indispensable.
Quelles formalités pour mon projet d’agrandissement ?
Il est inutile de solliciter un permis de construire si les travaux que vous envisagez ne sont soumis qu’à une déclaration préalable. Pour bien distinguer l’étendue respective de ces deux documents, voici les critères à connaitre. Ils dépendent d’une part de la surface de l’agrandissement, et, d’autre part, de la nature des travaux envisagés. Il convient ainsi de distinguer celles soumises à une simple déclaration préalable de celles conditionnées à l’obtention d’un permis de construire.
Surface de l’agrandissement
Le permis de construire
Les travaux soumis à un permis de construire sont ceux :
- ayant pour effet la création d’une surface de plancher ou d’une emprise au sol supérieure à 20 m²
- dans les zones urbaines d’un plan local d’urbanisme ou d’un document d’urbanisme en tenant lieu, ceux ayant pour effet la création d’une surface de plancher ou d’une emprise au sol supérieure à 40m². Cependant, sont également soumis à permis de construire les travaux ayant pour effet la création de plus de 20m² carrés et d’au plus 40 m² de surface de plancher ou d’emprise au sol, lorsque leur réalisation aurait pour effet de porter à plus de 170 m² la surface ou l’emprise totale de la construction.
A noter : Pour faire votre demande de permis de construire à la mairie, vous devez remplir le formulaire cerfa 13406 de demande de permis de construire qui peut être téléchargé directement en ligne ou retiré en mairie.